... Se mobilisent pour la biodiversité

Une campagne de communication participative de la FNPHP :

La Fédération Nationale des Producteurs de l’Horticulture et des Pépinières, le syndicat représentatif de la production, crée « Les producteurs français des végétaux d’ornement » et l’hashtag #nosplantes. Un nom et une campagne pour donner la parole aux horticulteurs et pépiniéristes. L’objectif est de mesurer et d’augmenter l’acceptation par les consommateurs des défauts sur les végétaux d’ornement, cultivés en réduisant l’utilisation de produits phytopharmaceutiques.

 

Qui sont les producteurs français des végétaux d’ornement ?

Les producteurs français des végétaux d’ornement représentent 3000 entreprises de production, créatrices de près de 18 000 emplois directs. A travers cette campagne, la FNPHP souhaite permettre aux acteurs de la filière de faire entendre leur voix en se rassemblant sous un nom commun, et de signer leur engagement pour une production raisonnée, plus respectueuse de l’environnement.

 

#nosplantes

Pourquoi un hashtag ? Pour une campagne digitale (mais pas que !), visant à augmenter l’acceptation des défauts visuels sur les végétaux d’ornement ! Avec cette campagne, nous voulons valoriser le savoir-faire et les démarches vertueuses dans lesquelles s’engagent les producteurs horticoles et pépiniéristes français. Ces entreprises font évoluer leurs pratiques, notamment en appliquant les principes de la Protection Biologique Intégrée (PBI). Leur démarche implique des seuils de présence des ravageurs ou de leurs conséquences, mais aussi la diminution de la lutte contre des insectes ou des maladies ayant un faible impact sur les plantes.

 

Moins de phytos, plus de naturel !

Tout le monde sait qu’il est nécessaire de diminuer l’utilisation des produits phytosanitaires… alors pourquoi une telle communication ? Les producteurs nous expliquent que les plantes, fleurs et arbres qui ont été conduits de façon raisonnée, sont régulièrement refusés par l’aval de la filière car ils présentent des atteintes d’insectes ou de maladies. Un puceron sur une feuille, une tache ou un trou reste en effet, pour la plupart des jardiniers amateurs, annonciateur de la mauvaise santé future du jardin. C’est méconnaitre sa capacité à se réguler naturellement et minimiser l’importance de la biodiversité à laquelle chaque plante contribue.

Dans une société de plus en plus consciente de la nécessité d’aller vers une agriculture durable, il est possible et même urgent d’expliquer aux consommateurs que les plantes ne sont pas des objets aseptisés mais des êtres vivants, porteurs de biodiversité. Au travers d’exemple précis, nous expliquons qu’il est possible d’être responsable jusque dans le jardin en augmentant sa tolérance aux défauts esthétiques et en choisissant des plantes élevées avec moins de phytosanitaires.