Congrès FNPHP 2021 : l’avenir s’écrit en lettre végétale

Congrès FNPHP 2021 : l’avenir s’écrit en lettre végétale

Dans une abbaye de Royaumont radieuse et ensoleillée, le XXe congrès de la FNPHP a tenu toutes ses promesses malgré deux longues années d’attente, d’annulations et de doutes pour l’équipe organisatrice. Pour les congressistes présents, les sourires étaient donc de rigueur et la joie d’enfin nous retrouver et travailler à l’avenir de notre filière partagée de tous.

Ces 14 et 15 juin, ce sont près de 130 adhérents, partenaires et invités qui ont fait le déplacement pour deux journées placées sous le signe des retrouvailles et du travail.

Premier jour.

Après notre traditionnelle assemblée générale au cours de laquelle le nouveau bureau a pu pour la première fois se dévoiler aux adhérents, c’est sur la présentation de la feuille de route que s’est terminée cette première matinée.

Au cours de l’après-midi, après les discours officiels d’Astredhor, d’excellence végétal, de Val’hor et un message engagé envoyé par Christiane LAMBERT (FNSEA), c’est l’intervention d’Emmanuel VASSENEIX (c’est qui le patron !)  qui a capté le public et ouvert le débat.

Surnommé « le Steve JOBS du lait », ce patron atypique qui dirige une entreprise agroalimentaire de 2000 salariés et réalise quelques 900 millions d’euros de chiffre d’affaires, est venu partager sa vision de l’entreprise et de l’engagement.

Dans une présentation millimétrée, Emmanuel VASSEINEX, est revenu longuement sur l’importance de construire des filières durables, qui s’appuient sur une plus juste répartition de la valeur de l’amont jusqu’à l’aval avec, à la clef, une vente au juste prix. La question de la construction du prix étant à la base, c’est lui qui reste le fondement principal de la marque « C’est qui le patron ?! ». Les produits commercialisés sous cette bannière répondent en effet aux demandes de consommateurs qui ont préalablement donné leur avis, et notamment sur le prix ! Une méthode qui a suscité beaucoup d’intérêt et de questions dans le public.

Pour plus d’information, rendez-vous sur le site de « C’est qui le patron ! »

Enfin, la première journée s’est terminée sur une visite guidée des jardins de l’abbaye et une émouvante remise de médailles à deux figures de la FNPHP Francis COUDENE et François FELIX.

Deuxième jour.

Le mardi matin a été consacré à l’atelier : « Relocaliser vers une production locale » et un débat sur les enjeux de relocalisation et des marchés de demain. Par l’intermédiaire de Damien PROVENDIER, l’Office Français de la Biodiversité était présent pour présenter la marque Végétal Local. Les questions des marchés existants ou à venir pour cette catégorie de végétaux, de la nécessaire communication vers les donneurs d’ordres sur les tenants et aboutissants réels de la marque, de la dangereuse confusion entre la marque Végétal Local et les végétaux produits localement ou encore de la nécessaire contractualisation sont venus alimenter un débat passionné. L’idée de constituer un groupe de travail composé de professionnels volontaires a été lancée par l’animateur nationale de la marque. Une idée à mettre en œuvre pour enfin donner aux entreprises de production la place qui leur revient sur ce sujet qui n’arrête plus de faire polémique.

Enfin, nous avons terminé ces deux jours de congrès par l’intervention de Lucile Cornet-Vernet et sa présentation des missions de l’association « la maison de l’Artemisia » qui travaille à faire reconnaître cette plante comme remède contre le paludisme. Cette histoire incroyable du déploiement d’une toute petite association dans un grand nombre de pays africains a été rendu possible par l’engagement d’un nombre restreint d’acteurs capable de diffuser au plus grand nombre. L’intervention idéale donc pour clôturer un congrès sur le thème de l’engagement !

Cette présentation a d’ailleurs touché au cœur les producteurs présents puisque l’appel aux dons (financiers et matériels) a été relayé jusqu’en région. A noter que la région Auvergne-Rhône-Alpes, présente en nombre au congrès, s’est engagée suite à cette intervention à faire un don de 1000€ à l’association, tout comme la région Ile de France.

Pour plus d’information, rendez-vous sur le site de « la maison de l’Artemisia ».

Rendez-vous en Vendée, l’année prochaine pour une nouvelle édition !

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